La Rue Soufflot, le Panthéon en arrière plan (1900) |
Le Panthéon est un monument de style néo-classique situé place du Panthéon sur la montagne Sainte-Geneviève, dans le 5e arrondissement de Paris, au cœur du quartier latin. Il est entouré notamment par la mairie du 5e arrondissement, le lycée Henri-IV, l'église Saint-Étienne-du-Mont, la bibliothèque Sainte-Geneviève et la faculté de droit. La rue Soufflot lui dessine une perspective à partir du jardin du Luxembourg.Construit à l'origine au XVIIIe siècle comme une église pour abriter la châsse de sainte Geneviève, ce monument a maintenant vocation à honorer des personnages et rappeler des événements ayant marqué l'histoire de France. Ses différentes destinations successives, sa décoration, les inscriptions et les symboles qui y figurent, permettent de parcourir la construction – lente et contrastée – de la nation française. Ce monument est ouvert au public et géré par le Centre des monuments nationaux.
(Enfin moyennant tout de même le doux prix de 8€, plein tarif, ce qui explique le pourquoi du comment d'une file immense aux Journées du Patrimoine comme je l'avais vécu voilà quelques années : ici)
Depuis plus de 200 ans, le Panthéon a été témoin de nombreuses scènes de l'histoire de France. Par sa situation dans le quartier Latin, il est aux premières loges dès que quelques manifestants décident de transformer un mécontentement en révolution. On fait aussi appel à son « esprit » pour commémorer un événement, ou quand on estime l'intégrité de la France en danger.
Le pendule de Foucault est associé à l'histoire du Panthéon de Paris. Quand, en 1851, le physicien Léon Foucault cherche un bâtiment de grande hauteur pour démontrer la rotation de la Terre, le Panthéon, lieu civil, semble tout indiqué. 1902 marquera une autre étape, à la fois scientifique et politique d'une affirmation de l'esprit scientifique dégagé de toute influence religieuse. Depuis 1995, le pendule bat de nouveau dans la nef.
Par sa situation en hauteur dans Paris, le Panthéon servira de récepteur aux expériences sur la TSF d'Eugène Ducretet.
Les bâtiments donnent parfois lieu à la création de légendes, comme celle du fantôme de l'Opéra.Pour le Panthéon, on raconte que, menacé par l'humidité du sol, l'édifice aurait été sauvé par l'ingéniosité d'un architecte qui aurait eu l'idée de soulever le bâtiment pour injecter dessous du plomb fondu. Sa méthode ? Il aurait pratiqué à intervalles réguliers des trous du diamètre d'une barre à mine tout autour de la base de l'édifice, bourré ces trous de sciure de bois et arrosé copieusement le tout. Le bois mouillé aurait alors, en gonflant, soulevé le bâtiment de quelques millimètres, suffisamment pour y couler du plomb en fusion. En séchant, la sciure aurait alors déposée le Panthéon en douceur sur sa base.
Quelle culture n'est-ce pas ? Merci wiki :)
Enfin je voulais vous présenter un peu l'histoire de ce quartier...
Nous voilà dans le cœur du Vème ...
Si on se met dos au Panthéon nos yeux suivent le fil de la Rue Soufflot et nous avons vu sur le Jardin du Luxembourg et le haut de la Tour Eiffel... magique au coucher du soleil !
Après la balade à Mouffetard c'est dans la continuité de mon quartier, après le côté village de la rue ici c'est plus le coin universitaire/intellectuel avec sur la même place la Sorbonne, l'église Ste Etienne du Mont et la bibliothèque Ste Geneviève tatouée des noms d'illustres auteurs du Vème siècle.
... le Lycée Louis le grand, Le Collège de France, l'Ecole Normale Supérieure un peu au loin...
La Mairie du 5ème évidemment... le Lycée Henri IV sous-entendu dans les paroles de la chanson de Patrick Bruel ci-dessus (vous aviez reconnu "Place des Grands Hommes" de Patrick quand même ?)
D'ailleurs note greluche... Déjà que je vis à Paris, et d'autant plus dans ce quartier, je ressens cette chanson différemment... Y a comme un truck entre Patrick et moi maintenant...
Et vous saviez vous que Patrick (Bruel hein toujours) avait étudié dans ce lycée ?
Tout comme Guy Béart, Raphael, Ali Baddou, Emmanuel Chain et Simone Weil dans d'autres registres :)
C'est très intéressant, mais en temps que spécialiste es Bruel mais surtout es chanson française, Patrick ne dit pas "même jour même heure même port", mais "mêmes pommes" dans le sens mêmes têtes... Beaucoup de gens font l'erreur, mais de source sûre, ce sont des pommes et pas des ports ! Mais merci pour cette pause culturo-peoplesque !
RépondreSupprimerMerci Lulu, je rectifie de suite !
SupprimerJ'ai toujours cru que c'était "pommes" mais quand je le disais on ce moquait de moi en me disant que soit disant ça ne voulait rien dire... Mais j'étais sure de l'entendre... mais bon dans le doute au moment d'écrire cette article j'ai cherché les paroles pour ne pas commettre d'impaire... et pis ben la boulette :)
Alors merci à toi